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mardi 5 mai 2015

La vieille qui graissa la patte au chevalier ( Pour le 17/11 )


  
1) Relever les temps du récit  et donner un exemple. 

 imparfait (une vieille paysanne possédai) 
 passé simple (les deux bêtes fuirent leur enclos ) 
 plus que parfait (ses deux bêtes avaient disparu ) 
 conditionnel présent (il interviendrait ) 
 présent (je graisse votre patte ) 
 passé composé (tu n’as pas compris ) 
 futur (je te rendrai ) 
 gérondif (le prévôt, passant par là ) 
  
2) Qui raconte ?  

Un narrateur extérieur qui etait un témoin. 
  
3) Comment est structuré le récit ? Diviser en parties et expliquer. 

Le récit est divisé en 4 partie alors: Il commence par • l’introduction: le narrateur présente la situation et explique les événements au cours du première paragraphe.
 la crise du récit: Cette partie correspond aux deux paragraphes suivants dont la disparition des vaches et la réaction initiale de la paysanne qui les possédait.
 ensuite la résolution: il s’agit du conseil de la voisine et le moment où la femme rencontre le chevalier et lui grasse la patte mais le chevalier promet de lui rendre ses bêtes. 
• la morale : c’est le dernier paragraphe, dont lequel le narrateur nous explique que le pauvre est celui qui paye toujours . 
  
  
4) Expliquez l'expression contenue dans le titre. 

Graisser la patte à quelqu’un signifie soudoyer quelqu'unlui donner de l'argent pour en obtenir une faveursoudoyer quelqu'unlui donner de l'argent pour en obtenir une faveursoudoyer quelqu'unlui donner de l'argent pour en obtenir une faveur 

  
5) Y a-t-il un quiproquo ? Si oui lequel ? Expliquer. 

Le quiproquo est basé sur la double signification  du titre. Lorsque la voisine suggère à la paysanne de graisser la patte au chevalier, elle utilise cette expression au sens figuré (donner de l’argent à quelqu’un).par contre, la paysanne comprend cette expression au sens propre en graissant les paumes du chevalier avec du gras. 
  
6) Ce fabliau est-il satirique ou moral ? 

Ce fabliau est satirique, parce qu’il dévoile la naïveté des paysans, représentée par la vielle paysanne. 
  
  
Transposer le texte au présent 
  
« Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre. 
  
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent à vagabonder sur la route. Le prévôt, passant par là, les voit toutes deux et, les jugeant égarées, il les emmène avec lui. 
  
La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes sont disparu. Ses voisins la renseignent : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les rendre. La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartiennent, le prévôt fait la sourde oreille. 
  
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit : 
  
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il intervient sûrement auprès de ce coquin et le convaincre de te rendre tes deux vaches. » 
  
Voilà la vielle toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci parait au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimule pas sa surprise : 
  
Que fais-tu donc là ? 
  
La pauvre femme lui répond : 
  
Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que votre prévôt m’a injustement prises. 
  
Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à témoins. 
  
Tu ne comprends pas, brave femme. Mais cela est égal, je te rends sur le champ tes bêtes ! 
  
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne le remarquez-vous justement pas : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit !  


BASLY SAMYA 

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